IDE – Institut de droit de l’environnement, UMR 5600

L’Institut de Droit de l’Environnement, basé à Lyon, développe ses activités d’enseignement et de recherche autour de neuf thèmes fédérateurs :

  • Techniques du droit de l’environnement ;
  • Protection de la biodiversité, des paysages et des sites ;
  • Gestion des ressources naturelles (sols…) ;
  • Prévention des risques naturels majeurs et des risques technologiques ;
  • Protection du patrimoine culturel ;
  • Lutte contre les pollutions et les nuisances ;
  • Droit de l’eau et des milieux aquatiques ;
  • Droit des énergies renouvelables ;
  • Droit de l’urbanisme.

Ces thématiques centrales forment des axes forts qui ont vocation à rassembler des sous-thématiques variées, dont le contenu évolue en fonction des compétences et des goûts des enseignants-chercheurs (la stabilité de l’équipe depuis une dizaine d’années permet de mieux asseoir celles-ci), et des doctorants accueillis à l’Institut, ainsi que des opportunités de collaboration avec d’autres institutions et le développement de la matière (constitutionnalisation du droit de l’environnement en 2005 ; émergence de problématiques nouvelles : nanotechnologies, services écosystémiques, énergies renouvelables ; développement de la jurisprudence européenne, communautaire et internationale…).

Son champ de compétences conduit naturellement ses chercheurs à travailler de façon pluridisciplinaire avec des écologues, sociologues, philosophes, anthropologues, géographes, historiens, urbanistes, économistes, pédologues, professions de santé et, d’une manière générale, avec la plupart des chercheurs travaillant dans des disciplines qui investissement le domaine de l’environnement.   Cette approche est facilitée par le fait que l’Institut privilégie une approche par matière plutôt que par discipline, ayant très tôt pris conscience que le droit ne peut pas aller à l’encontre des faits et qu’il est nécessaire de bien les appréhender avant d’analyser et d’organiser un régime destiné à les régir.

Une approche collaborative et systémique est donc préférée à une approche cloisonnée, monodisciplinaire, qui ne permet pas d’appréhender toutes les subtilités d’une matière, impliquant, pour pouvoir se rapprocher des autres disciplines, d’admettre qu’il existe d’autres méthodes d’analyses et qu’il est possible de les rencontrer sans se confronter, qu’un autre vocabulaire a été développé à coté du sien, impliquant un effort d’apprentissage pour faciliter le dialogue.